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19 juin 2008

Panama City

Je reste finalement moins de temps que je pensais a Panama City. Il n'y a que quelques bateaux traversant le canal, et aucun ne part pour la traversée du pacifique. Ça ne vaut pas la peine d'attendre plus. Je reste donc une seule semaine de plus.

Panama City est une grande ville, de 6 millions d'habitants, qui n'a pour moi aucun charme et très peu d'attraits. La culture américaine est omniprésente, malgré la passation du canal a Panama en 1999. Le canal est bien entendu intéressant mais je prendrais le temps de le visiter lors de mon retour, au mois de novembre ou décembre.

Alors pourquoi rester un semaine de plus me direz vous. Tout simplement pour l'ambiance de l'hôtel backpacker ou je suis. Après 2 mois et 1/2 de voyage avec José, et 3 mois et 1/2 dans la famille d'Henrry a Bogota, je dois avouer que je suis heureux de retrouver cette ambiance, souvent festive et toujours anglophone. On rencontre toujours beaucoup de monde, de toute nationalité, et ça faisais longtemps que je n'avais pas pratiquer mon anglais. L'emploi du temps est simple. Beaucoup de fête, mach de foot de la coupe d'Europe, et visite de Panama City. On a même trouver le moyen de faire la fête en gagnant de l'argent!!! Ça en ferait rêver certains je suis sur. Le truc est simple : aller faire le fête au Casino. Quand je dit casino, ne penser pas a ceux que vous connaissez en France, mais plutôt au modèle américain. Il suffit de jouer 1 dollar a la roulette électronique (le jeux le moins cher) et peut facilement repartir avec 8 ou 10 dollars si on joue avec logique. Et lorsque vous jouer, toutes les boissons sont GRATUITES. Merci a la concurrence sans pitié que se livre les casino... Bien on n'y passe pas non plus toutes les soirée, mais ça fait du bien au porte feuille qui n'apprécie généralement pas les festivités.

Après une semaine, je décide de partir pour l'archipel de Bocas del Toro, dans les caraïbes, près de la frontière avec le Costa Rica. Et part de nuit avec Edouard, un irlandais, qui se fait malheureusement voler son petit sac lorsqu'on arrive a la gare routière. On n'a rien vu. Ils sont vraiment bons et super rapides!
Il a poser le sac deux secondes pour mettre le gros sur les épaules, et le petit avait disparu.... Comme quoi il ne faut jamais relâcher la vigilance dans ce genre d'endroit. Heureusement pour lui le sac contenait essentiellement des bouquins.

Nous prenons le bus juste a temps, après avoir été a la police, qui bien évidemment n'est pas d'une grande aide dans ce genre de cas. Direction les plages l'eau turquoise et pour moi quelques séances de plongée.

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10 juin 2008

On a pas toujours de la chance.......

Après une dernière nuit sur la bateau, nous filons avec Andrew, des le lendemain matin, a Panama City. Juste deux heures de bus séparent l'horrible Colon de la capitale. Check in a l'hôtel et après midi relax. Des que possible, j'essayerais de joindre ou rencontrer cet anglais qui m'avait promis de m'attendre avec son bateau.

Évidemment, comme les plan de sont jamais respectes, je ne ferais rien le lendemain. A peine ai-je dis a quelqu'un que c'est mon anniversaire, et une soirée s'organise. Je vous passe les détails, mais il me faudra toute la journée du lendemain pour récupérer....Je pensais ne rein faire et passer cet anni, pas celui qui m'enchante le plus puisque je me rapproche de la trentaine.

Le lendemain, je ne prend pas le temps de visiter la ville. Après avoir regarder le match des bleue, je file a la marina ou l'anglais est ancre. Mais comme je ne connais que son nom, et que la marina n'enregistre que les noms des bateaux, pas moyen d'entrer en contact avec lui. Je reste donc un moment au bar du yacht club pour voir s'il va venir boire une bière ou manger un morceau. Rien. Personne. Je rentre donc a l'hôtel, sous une pluie torrentielle. Tellement torrentielle que mon taxi ne pourra m'emmener jusqu'à l'hôtel. Les rue sont inondées. Je termine le chemin a pied, marchant dans près de 50 cm d'eau et arrive trempe a l'hôtel. La saison des pluies nous fait comprendre qu'elle arrive...
Je laisse un email a David, en espérant qu'il le lira rapidement et m'appellera. Et le lendemain matin, le patron de l'hôtel vient me réveiller, "your sailing contact is waiting for you at the phone". Je bondit du lit, ça y est, je vais enfin pouvoir le voir et discuter du voyage avec lui! On se donne rendez vous a la marina pour le reps de midi.

Je pensais être le plus chanceux du monde, pour avoir trouver un bateau pour traverser le pacifique avant même d'être au canal de panama, mais j'étais trop optimiste. Après avoir déjeuner ensemble, on se rend sur le bateau, et la, c'est la catastrophe. Il y a un chat a bord. Et un gros en plus. Je pénètre dans le cockpit et comprend instantanément que je ne pourrais pas partir avec lui. Des poils de chats volent de partout. Je ne peux pas imaginer une seconde passer 4 a 5 mois avec un chat dans un bateau de 13 mètres. Le plan tombe a l'eau. Je retourne a l'hôtel dépiter.

Quoi faire maintenant??? et bien tout simplement rester a Panama city quelques semaines de plus (2 ou 3) pour continuer a chercher parmi les derniers bateaux passant le canal a cette époque, qui n'est pas la bonne. La meilleur était il y a deux mois. Et si je ne trouve rien, ce sera juste un signe. Ca signifiera que j'ai des trucs a vivre et a voir en Amérique centrale. Alors je ferais un petit tour de 2 a 3 mois avant de revenir ici reprendre la recherche de bateau. J'ai le temps, ma seule limite étant pour le moment d'être avant le 31 mai 2009 en Australie, pour démarrer mon visa que j'ai obtenu il y a quelques jours.

7 juin 2008

Traversee Cartagena - Colon

C'est ma première expérience de navigation. Je ne sais donc pas trop a quoi m'attendre. Aurais-je le mal de mer? Vais-je pouvoir apprendre quelque truc durant ces trois jours?? Le capitaine du bateau, Olivier, étant québécois, ça facilite la compréhension. Et nous sommes finalement trois sur le bateau, un autre canadien de Toronto, Andrew, s'étant joint a nous.

Très vite je me fais au mouvement du bateau, chose importante surtout pour bien dormir... Et bonne nouvelle, je n'ai pas le mal de mer! En tout cas pas sur une mer calme. Olivier m'apprend quelques truc. Un peu de vocabulaire en anglais, quelques noeuds et deux trois manoeuvre comme sortir la voile, virer de bord..... Et bien sur toutes les nuits, nous prenons nos quart. On ne laisse pas le bateau filer tout seul sans regarder, surtout quand on est sur une autoroute de cargo. Il faut donc a tour de rôle, rester éveiller durant 4 heures et vérifier qu'aucun bateau ne s'approche de trop près.

Seul hic, il n'y a quasiment pas de vent!!! c'est la saison qui veut ça. Et nous devrons donc naviguer presque tout le temps au moteur, ce qui n'est pas des plus agréable pour les oreille.
Quand au capitaine, je crois que je n'aurais pas pu trouver plus typique.... Il ne lui manque que les tatouages sur bras, et ce serait le stéréotype parfait du marin. Il vit depuis 25 ans sur des bateau, et ne pourrait pas imaginer une seconde revenir vivre sur la terre ferme.

Nous arrivons a Colon, a l'entrée du canal de Panama cote caraïbe, au bout de trois jours, et arrivons a acheter les formalités d'entrée avec quelques bières offerte aux officiels. On étaient arrives 5 minutes après la fermeture....

4 juin 2008

Cartagena

Je repars donc pour Cartagena, sur la côte caraïbe, d'où je rechercherais un bateau pour me rendre au Panama. La reprise du voyage est dur. On s'habitue vite au confort d'une maison et à la chaleur d'une famille. Remettre le sac sur les épaule, même si il s'est allégé, ça fait bizarre. En plus je pars direct pour 24h de bus.

A l'arrivée, je retrouve la chaleur étouffante des caraïbes. Comme je connais déjà l'endroit, c'est plus facile. Je vais à l'hôtel où je retrouve les joies du dortoir, meilleur endroit pour rencontrer d'autres voyageur. Il me reste moins d'un mois pour trouver mon bateau, ça s'annonce difficile....

L'hôtel étant petit, ça facilite les rencontres et on forme un groupe rapidement, changeant bien entendu selon les départs et arrivées. Les deux dernières semaines en Colombie seront très festives, même si l'ambiance du nouvel an n'est pas la et que la ville bouge beaucoup moins.

Et bien sur je découvre un nouvel aspect de mon voyage, le bateau-stop. Moins facile qu'au bord d'une route...
Je commence par aller a la marina qui par chance est a 10 minutes de marche de l'hôtel. Ça m'évite de passer mes pesos dans les taxis. Je passe de bateau en bateau pour demander aux gens s'ils compte se rendre a Panama, quelque soit l'endroit, (et s'il serait prêt a m'emmener en tant qu'équiper). Cette deuxième question je ne la poserais même pas une fois en presque 45 bateaux, car personne ne va dans ma direction. Reste a aller voir tous les bateau au mouillage : trouver un pêcheur et s'arranger avec lui pour lui prendre sa barque quelques heures en échange de quelques pesos, puis aller voir bateau par bateau a la force des bras. En deux jours, je verrais tous les voilier au mouillage, mais ne trouverais pas d'embarcation. Il faut donc attendre quelques jours que de nouveaux bateau arrivent.

Heureusement toutes les fêtes font passer ces deux semaines plus vite. Mais rien, rien, rien en ce qui concerne un bateau..... Passe le 1er juin, je suis sur le point de me résigner et contacter ces nombreux voilier-chartervoilier-charter qui vous font faire la traversée, avec 2 jours sur les îles San Blas, pour quelques 350 dollars US. Je n'ai plus que quelques jours sur mon visa et plus le droit de demander une prolongation. Et c'est finalement par ce biais que je trouverais mon bonheur. Le deuxième bateau que je contacte me dit qu'il va annuler son voyage. Il doit prendre un avion pour la France et n'aura pas le temps nécessaire de rester au San Blas. Il s'en vas direct a Colon, au Panama. Gros coup de chance pour moi. Je n'ai pas a discuter très longtemps pour qu'il accepte de m'emmener. Faire le voyage seul ne l'enchantais pas vraiment... Nous partons donc le 4 juin, après avoir approvisionner le bateau en nourriture et en gasoil.

Adieu la Colombie.....

16 mai 2008

Bogota

J'arrive à Bogota après un voyage de plus de 20h, encore.... Même si on s'habitue, c'est toujours long....
J'appelle Henrry qui quitte immédiatement son boulot pour venir me chercher. on se retrouve après plus de 8 mois.

Nous allons directement chez lui, dans cette maison qui sera aussi la mienne durant plus de 3 mois. A ce moment là, je pense encore que je ne passerais que quelques semaines ici, pas plus. Je fait la connaissance des parents, Oswaldo et Abigail, et prend possession de mes quartier. Fidèle à cette incroyable hospitalité colombienne, Henrry est passé dans la chambre d'amis et me laisse la sienne. Je retrouve le confort d'une maison, avec écran plasma, ordinateur, un lit confortable, une douche chaude (ça ça faisait bien longtemps, depuis le Pérou et Lima je crois)....

Dès le premier jours, je pars à la recherche d'un endroit pour réparer l'appareil photo. Et je trouve rapidement. Je laisse la caméra et doit attendre 4 jours, pour savoir ce qu'il en est. Passé ce délai, le gars me dit que la réparation prendra environ 10 jours. Parfait, je pourrais donc repartir rapidement, ce qui n'est pas du goût d'Henrry qui espère bien me voir rester ici au moins un mois.
Malheureusement c'était trop beau pour le croire. Après 10 jours, il faut une semaine de plus, et au final, au bout d'un mois, le gars me dit qu'il ne peut rien faire..... Hijo de pu___!!!! Comme si j'avais du temps à perdre.

Je lui reprend donc la caméra, hors de question que je patiente comme un con pour rien. Et doit de nouveau rechercher un endroit. Cette fois je prend le temps de me renseigner pour savoir quel est le meilleur de la ville. Et je fini par trouver cette petite boutique, nouveau réparateur officiel Canon et Nikon depuis peu sur la Colombie. Après examen, il me disent direct que ça coûtera cher, et surtout que ce sera long, très long, puisque le composant à changer (tout le circuit d'alimentation) ne peut se trouver qu'au États-Unis. "Un mois et demi mini" me disent-ils. Manque de chance, le réputation faussée de la Colombie à l'étranger et ses difficiles relations avec les US font que ce pays est très loin d'être en tête de liste sur les papiers de Nikon.... Je doit donc prendre mon mal en patience.

Je reste donc plus de trois mois dans cette ville que je connais assez bien maintenant. Et j'ai donc le temps de lier amitié avec de nombreux amis d'Henrry, qui m'ont accueillis dans leur groupe le plus naturellement du monde. Je suis devenu "el frances el mas vacano de Bogota" (entendez cool). Il ne se passe pas un jours sans que je vois l'un d'entre eux. Et ces trois mois passeront finalement super vite. Une famille, des amis, une vie sociale quoi, une vie typiquement colombienne, avec les anni, les fêtes traditionnelles, les trip d'une journée durant les week end pour me faire découvrir la région, et la vie de famille....... Quelques chose que peu de voyageur ont la chance de vivre.

Vous l'aurez donc compris, je pars de Bogota, le 16 mai, avec beaucoup de tristesse et surtout après avoir repousser le départ au moins cinq fois. Du lundi au mardi, puis finalement non, ce sera le mercredi, ou plutôt jeudi, pour assister à l'anni de Chrystian.......j'ai vraiment du mal à partir, et laisse derrière moi des très bons amis, une famille (je ne vous parle pas des larmes de la maman d'Henrry au moment du départ) et sais déjà que je reviendrais un jour, et le plus tôt sera le mieux. La porte de la maison des Hortiz me sera toujours ouverte, et tous m'attende déjà de pied ferme...

Je sais que ce texte pourra vous paraître cours, pour plus de 3 mois de temps. Mais ce que j'ai vécu ici restera à jamais dans mon coeur, même si je n'ai pas tout mis par écris....

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6 février 2008

Le carnaval de Barranquilla

Depuis Taganga, j'enchaîne direct les deux bus pour revenir a Santa Marta et ensuite Barranquilla. Barranquilla est une ville industrielle sur la côte caraïbe colombienne. Rien de très touristique si ce n'est début février, lors des 5 jours du carnaval, réputé l'un des meilleur du continent après celui de Rio.

Pour la première fois depuis deux mois, je me retrouve tout seul. Jose et Gonzalo sont resté un peu plus à Santa Marta. Arrivé à la gare routière, je prend un taxi pour me rendre dans le quartier pas cher. Et pour pas être cher, le quartier est même plutôt craignos. Je ne traîne pas longtemps dans les rue avec tous les sacs.

Je trouve une petite hospedaje pas cher. Ma chambre avec ventilateur et sdb pour 5 euros, très bon prix pour la période. En plus je suis à distance de marche raisonnable du lieu des festivités. Le lendemain, le 1er février, le carnaval débute. 5 jours de fête en perspective....

Le carnaval est à la hauteur de sa réputation. Des costumes extravagants de toutes les couleurs, la musique, la danse et les jolie colombienne peu vêtues du fait de la chaleur étouffante. Il n'y a pas une rue déserte et sans fête dans toute la ville.

Chaque jours je pars le matin de l'hôtel et ne rentre qu'en fin d'après midi. Mais c'était trop beau pour que tout roule.... au bout de deux jours, en rentrant, je traverse une rue et manque de me faire renverser par un 4x4. Le conducteur devait être bourré il ne m'a pas vu. Je l'évite de justesse (la première chose que l'on apprend en Amérique du sud est de regarder 4 à 5 fois avant de traverser une rue) mais la voiture heurte violemment le sac de mon appareil photo. Je lance des insultes en espagnol au chauffeur qui ne s'arrête pas. Une fois à l'hôtel, je révise immédiatement mon appareil. Il me parait fonctionner. Ouverture et fermeture du diaphragme fonctionne, mais pas moyen d'aller dans le menu digital, ou voir les photo. Je pense que l'écran au dos de l'appareil est endommagé, mais crois toujours pouvoir prendre des photo. Et j'en prendrais des magnifique de photo, mais pour rien. Sur les quelques 300 photo que je prend en 4 jours, aucune ne s'enregistrera sur la carte mémoire. Le problème est plus important que ce que je croyais... Et les seules photo que j'ai sont celles, peu nombreuse, de ma petite caméra.

Une fois le carnaval terminé, je repart au sud, en direction de Bogota, rendre visite à mon amis Henrry, rencontré presque 8 mois auparavant en Patagonie. J'en profiterais pour faire une pause et réparer l'appareil photo.

31 janvier 2008

Taganga

Arrivés dans le village de Taganga, site de pêcheur mais dont le côté touristique ne cesse de grandir, nous sommes déçus par l'état de propreté de la plage et la présence importante de voyageur. Pas vraiment ce qu'on nous avait décrit..... mais la Colombie commence à être prise par le tourisme de masse.

Sur les conseil de Richard, colombien rencontré à Tayrona, nous commençons à marcher, avec le paquetage, sous le soleil couchant. Après une bonne heure, nous décidons de nous arrêter sur une plage de pêcheur, déserte á cette heure. Nous plantons difficilement les tentes dans le sable. Le vent souffle très fort. Puis nous nous couchons rapidement, pas grand chose à faire ici.

Le lendemain nous sommes réveillés par le bruit que font les pêcheur en action. Le visage de la plage a totalement changé. une 20aine de pêcheur travaillent, sana vraiment faire attention a nous. Visiblement notre arrivée ne les dérange pas. Puis nous commençons à discuter avec l'un d'eux. Sans se faire prier, il nous explique le fonctionnement : "on vous a rien dit mais normalement vous ne devriez pas être là. mais bon si vous voulez, vous pouvez rester quelques jours, nous aider à pêcher et nous on vous donnera quelques unes de nos prises."

Sûrement par chance, notre premier jours sera le jour de pêche du mois pour eux. Un banc d'une bonnes trentaine de thon se prend dans les filet. La technique est simple. Placer le filet en arc de cercle le long de la plage, en laissant un ouverture afin que les poissons se prennent au piège. Un pêcheur équipé de masque et tuba reste dans l'eau, guettant les poissons. Lorsque le signal est donné, tous les pêcheur dormant ou se reposant sur la plage s'activent. Nous aussi. Il faut rapidement refermer le filet, tout en jetant des pierres dans l'eau, pour effrayer le poisson et qu'il ne s'enfuit pas. Nous accueillons avec appétit notre repas. Nous avons droit à un thon pour trois, je vous dit pas le festin de poisson qu'on s'est fait. Un feu de bois, un peu de riz et la bouffe est prête. Après manger, je part avec quelques pêcheurs, dans leur barque, en direction du village. Mon rôle, histoire d'être utile sur la bateau où chaque place est comptée, est de sortir l'eau de la barque au fur et a mesure à l'aide d'une bouteille plastique coupée en deux. Nous filons le long des falaises, en direction du village ou nos amis vont vendre leur poisson, en s'arrêtant sur quelques plages, pour distribuer du poisson aux autres groupe de pêcheurs resté bredouille. L'entraide pour eux n'a rien d'exceptionnel...

Nous quittons la plage déçus de partir, Mais pour moi le carnaval de Barranquilla va bientôt commencé.

Nous resterons ici trois jours, mais pas d'autre prise. heureusement, un thon pour trois ça fait énorme et nous avons largement de quoi manger.

28 janvier 2008

Santa Marta

De retour du parc Tayrona, nous nous posons quelques jours a Santa Marta. La ville n'est pas très belle, la plage non plus, mais le climat est doux et la ville pas chère.

Nous auront l'occasion de retrouver quelques personnes rencontrées au parc, et faire connaissance avec quelques locaux qui nous feront découvrir la vie nocturne de la ville.

Puis nous partons pour encore quelques jours de détente à Taganga, petit village de pêcheurs à juste quelques km au nord de Santa Marta.

26 janvier 2008

La vie au Parc Tayrona

Le parc Tayrona est un ensemble de sierra, zone montagneuse de basse altitude, à l'intérieur des terres, et de forêt tropicale au bord de la côte. Celle ci est parsemée de plages, toutes différentes les une des autres, et toutes aussi magnifiques. Nous passeront les quatre premiers jours à les visiter. Aucun sable n'est identique, blanc, gris, noir, mélange de blanc et noir, fin ou grossier. Nous nous amusons, plutôt que de prendre les chemins, à passer de rocher en rocher pour passer d'une plage à l'autre. Un jeu pas évident qui me vaudra un accident le troisième jours. Je saute, me réceptionne mal et me casse la gueule entre deux rochers. Heureusement rien de casser, juste des égratignures qui cicatriseront avec l'eau de mer....

Au bout de quatre jours, nous épuisons nos réserves de nourriture. Heureusement il y a la boulangerie qui fait de bon petit pain. Ce sera notre nourriture pendant trois jours jusqu'à l'arrivée de Gonzalo, un Argentin, qui pose sa tente à côté de nous. Il arrive avec de la nourriture et nous montre comment faire. Le lendemain Jose part et revient avec quantité de bouffe laisser par des gens sur le départ, une casserole, une chaise, notre campement prend forme.

C'est devenue une routine à Tayrona, de faire du feu pour cuisiner. Ptit dèj, Midi ou soir, ou juste pour un café, il faut faire du feu. Et puis on utilise aussi les ressources du parc. Bananes Plantin pour faire des patacones, crevettes du ruisseaux, et noix de coco à profusion.
C'est d'ailleurs dangereux, très dangereux, les noix de coco qui tombent des cocotiers. Une sur la tête vous tuerai direct.... et il en tombe tous les jours et toutes la journée. Je suis passer à vingt centimètres de la mort, sur la plage de la pisina. Sûrement aidé par le vent... J'étais simplement étendu sur mon plaid à bronzer, on ne s'étaient pas méfiés du palmier de 20 mètre de haut à quelques mètres de là....

Nous ferons aussi des essais de pêche. Il y en a de tous les côtés, des gens qui pêchent....
Malheureusement, nous ne passerons pas le stade de Domingueros, ce qui pourrait se traduire par les pêcheurs du dimanche dans notre langue.
Le premier essai, avec une corde, un hameçon et un petit poids pour lancer ; ensemble que j'avais trouvé sur un rocher la veille ; n'est pas concluant. Au deuxième lancer, l'hameçon s'accroche à un rocher et nous restons comme des idiots avec juste la ficelle.
Le deuxième essai sera encore pire, puisque cette fois nous perdons tout, même le fil nylon, dans les rochers, qui sont à nos pied. Un colombien nous avait tout laisser avant de partir la veille.
Du coup on abandonne...

Les journées sont assez répétitives, mais pas lassantes du tout. Réveil vers 8-9 heure, un ou deux petits pain engloutis dans le hamac, puis nous nous dirigeons vers l'une des plages en fin de matinée. Retour aux campement en milieux d'aprèm, recherche de bois sur la plage pour les feux du soir et du lendemain matin, puis repas et soirée sur la plage éclairés a la bougie.

Nous rencontrons bien sur d'autre personnes et finiront par former un groupe de 5 personnes et 5nationalités. Avec Juan Pablo et Fernanda qui se joignent a nous. Nous passeront deux semaines ici, au lieu des 4 jours prévus...

10 janvier 2008

Arrivée au Parc National Tayrona

Nous ne passons qu'une seule nuit a Santa Marta, et repartons des le lendemain a la mi journée pour le parc Tayrona. Tous ce qu'on nous a dit dessus c'est que c'est un paradis....

Nous arrivons a l'entrée du parc après 1h30 de route. Il fait beaucoup moins chaud qu'a Cartagena, ça fait du bien. A l'entrée nous devons de nouveaux nous accommoder d'un des rares défaut de la Colombie : la différence de prix entre locaux et touristes. Et ici elle est énorme la différence. 8 000 pesitos pour un local, 24 000 pour un étranger. on essais bien de négocier mais rien a faire, et, comme on a vraiment insisté, les flics nous arrêtent 3 mètres plus loin et révisent nos sacs de A a Z. On y perd deux bonnes heures. On ne dira pas ce qu'il cherchaient tellement ça semble évident...

Nous continuons la route en 4x4 un moment, puis il faut marcher, environ 1h30, dans la forêt, et avec les sacs. C'est a ce moment là que je regrette de ne rien avoir laisser à Santa Marta, mon sac à ce moment la fait près de 23 kilos.

Nous arrivons finalement sur la plages d'Arecifes. Une vraie carte postale. Les vagues, les cocotiers, les rochers arrondis. La plage est bordées de plusieurs campings, et il nous faudra marcher un peu plus, pour trouver l'endroit pas cher, le seul. mais ça vaut le coup, 5 000 pesos la nuit au lieux des 12 a 20 000 partout ailleurs. Nous n'auront pas le temps de monter les tentes avant la tombée de la nuit, et feront ça au briquet, ce qui complique fortement les chose. Mes lampes de poche et frontale ne marchent plus. La première soirée est calme. Nous engloutissons un sandwich au thon, notre nourriture pour les quatre prochains jours...

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